La Côte d’Ivoire se mobilise chaque année  dans la lutte contre le cancer du sein à l’occasion d’Octobre Rose. En guise de soutien à la cause, UBIPHARM CI a décidé de célébrer ce mois rose, contre le cancer du sein. Un mois très important pour ce groupe de distribution de produits pharmaceutique. Une occasion pour cette société de communiquer sur un thème de santé très important, pour les femmes, sur une maladie qui fait des ravages au sein des populations, et par son caractère silencieux  parce qu’elle est mal connue et découverte pour la plupart tardivement. Les bonnes pratiques et les bons gestes étaient au cœur de cette journée de sensibilisation.

« Parce que nous avons tous un rôle à jouer face au cancer, parce que nous devons tout mettre en œuvre pour l’éviter et parce que chacun peut protéger la ou les femme(s) qu’il aime, ce jour d’octobre Rose est l’occasion pour nous d’apprendre les gestes simples et comprendre avec des professionnelles certains conseils que nous pouvons donner, ou  faire pour sauver nos vies, mais aussi la vie de nos parents, nos sœurs, nos populations et surtout impacter la santé de nos communautés. » A rappelé le Dr COULIBALY, Directeur général d’UBIPHARM CI lors de sa prise de parole.

Lutter contre le cancer du sein, l’efficacité du dépistage précoce

UBIPHARM CI pour cette cérémonie de sensibilisation contre le  cancer du sein, s’est attachée les services d’un médecin, le Dr Danielle TRAORE, oncologue au CHU de BOUAKE. Elle a entretenu les hommes et femmes présentes sur les cancers du sein,  les bons gestes et bons conseils à donner à leurs proches lorsqu’ils sont confrontés à ce genre de cas. Il faut reconnaitre que plusieurs femmes sont diagnostiquées à un stade avancé de la maladie. Les raisons de ce tableau en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire sont la méconnaissance de la maladie, l’accès limité aux services de dépistage, de diagnostic et de prise en charge précoces.  Le Dr TRAORE a insisté sur la précocité  du dépistage. Plus il est  dépisté tôt, plus il est vite éliminé.  «  La prévention  dans le cas de cette maladie c’est le dépistage,  parce que grâce à lui on peut détecter plus tôt le cancer du sein pour pouvoir l’enrayer de sorte que ce fléau devienne une chose banale, qui ne soit pas à  l’origine de la première cause par décès du cancer chez les femmes. Réduire l’impact de la mortalité de cette maladie passe par le dépistage précoce.

L’oncologue a également exhorté les femmes à ne pas avoir peur d’aller dans un centre hospitalier dès qu’elles constatent un changement sur leur sein, car, le fait de s’y prendre tard rend le traitement plus difficile.

Le cancer du sein, a expliqué le Dr TRAORE en entame de sa communication ; est une prolifération anarchique des cellules malignes  développée au dépend des tissus du sein. On a au niveau du sein une cellule qui sous l’effet de certains facteurs, ne va plus répondre aux différents mécanismes de contrôle de l’organisme et va se mettre à se multiplier de manière anarchique, d’abord sur place, avec le constat d’une boule et ensuite elle va atteindre d’autres endroits notamment un premier relais de ganglion au niveau des aisselles. Plus loin, d’autres organes tels que les os, le foie, le poumon, seront atteints, en ce moment on parlera  de métastases.

Maladie grave et potentiellement mortelle, à la base, on peut en  guérir.

Un exemple vivant de lutte de courage et de victoire sur ce mal qui ronge la population  féminine  était l’invité du jour, il s’agit de sa Majesté Agnès KRAIDY journaliste, écrivaine et fondatrice de l’ONG FAC contre le cancer qui a fait la maladie et a réussi à en guérir. Elle est venue partager son expérience et montrer qu’il est possible de lutter contre celle-ci et gagner. « Je conseille aux femmes de garder le moral parce que c’est la première victoire qu’on a en face de cette maladie. Croire qu’on peut guérir, savoir qu’on peut guérir et être convaincu qu’on peut guérir. Pouvoir suivre son traitement convenablement. Malgré qu’il coûte cher, on peut mobiliser les ressources en renforçant les solidarités. Je pense qu’aujourd’hui, mieux vaut mobiliser les ressources pour soigner quelqu’un qu’on peut sauver que de les mobiliser pour organiser les funérailles. Trouver des personnes positives avec lesquelles on peut partager notre expérience, nos souffrances et nos peurs, ne pas hésiter à aller à l’hôpital et s’entourer des conseils d’un médecin. Éviter les personnes toxiques et s’entourer des personnes positives. La prévention est également un moyen de lutte contre cette maladie. Prendre soin de son corps, le surveiller. Et il faut retenir pour finir que le cancer du sein on en guérit vite quand il est pris en charge précocement »

Notons que cette journée  spéciale de sensibilisation  à UBIPHARM CI  était plus une occasion pour le public présent de s’immerser des réalités de cette maladie, afin d’être un secours pour sa communauté et d’avoir des réponses aux questions qu’on se pose au quotidien sur ce fléau. Une minute de silence a été faite en souvenir de ces personnes qui ont mené ce combat et n’ont pas eu la force de s’en sortir.  Un cocktail convivial suivi d’une séance de dédicace du livre «Tu me fous les boules, vaincre le cancer… » De la journaliste Agnès KRAIDY  a eu lieu à l’esplanade du siège de cette entreprise.

EVN.