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BRAQUAGE : UNE PHARMACIE DE LA PLACE VICTIME D’UN BRAQUAGE A MAIN ARMEE

 

En ces périodes de crise sanitaire mondiale, les pharmacies deviennent de plus en plus les cibles de braquage et d’agression. 

Mr X qu’on va appeler Laurent KOUAME, le chargé de commande revient sur le drame qui s’est produit à la pharmacie Saint Joseph de la Riviéra Palmeraie. Une agression de plus, qui lance la sonnette d’alarme dans le secteur pharmaceutique.

La crise sanitaire que connait le monde a accru le nombre de visites dans les pharmacies. Le pharmacien se trouve beaucoup plus consulté, ses derniers temps. Face à ces nombreuses allées et venues, la pharmacie se trouve grandement exposée, et représente une cible idéale pour les bandits.

Tel fut le cas de la Nouvelle pharmacie Saint Joseph de la Palmeraie qui a été victime de braquage à mains armées. Laurent KOUAME, chargé de commande de ladite pharmacie, présent lors des événements, nous relate les faits.

Alors qu’il est à son poste à sa pharmacie, comme tous les jours, accompagné d’une caissière, Laurent KOUAME voit entrer un patient, qu’il reçoit immédiatement en toute courtoisie. Le patient lui demande donc un médicament en précisant qu’il n’a pas d’ordonnance. Laurent KOUAME tente alors de convaincre le patient qu’il est impossible pour lui de recevoir ce médicament sans ordonnance quand soudain, ce dernier fait sortir une arme de son vêtement et la braque sur son interlocuteur en déclarant « c’est un braquage ».

Il menace d’ôter la vie du pharmacien en lui montrant la balle dans l’arme, si celui-ci fait un faux pas. Le braqueur ordonne par la suite, à la caissière de vider la caisse de son contenu. Trouvant son butin inférieur à ce qu’il s’imaginait, le braqueur se mit en colère. En effet, étant au matin de la garde, la plus grande part des revenus avait déjà été convoyé à la banque. Il demanda donc à voir le bureau du pharmacien pour augmenter son butin. Devant l’hésitation du chargé de commande, le braqueur les menaça à nouveau avec son arme.

Les deux captifs du bandit fut donc conduit dans une autre pièce de la pharmacie, où il les enferma dans les toilettes. S’en suit un remue-ménage du bureau par le braqueur, à la recherche de plus d’argent. Il s’énerva encore plus lorsqu’il découvrit qu’il n’y avait rien à prendre, et vociféra encore plus de menaces en ces termes « c’est quelle pharmacie ça ? il n’y a pas d’argent ?  Vous ne voulez pas me montrer ou est-ce que le pharmacien garde l’argent ? je vais vous tirer une balle dans le ventre ! ». Et pendant ce temps, son acolyte attendait devant la pharmacie.

Laurent KOUAME, armé de tout son courage, sorti tout doucement des toilettes pour se rendre à une des fenêtres qui donnait derrière la pharmacie, pour alerter les passants. Son objectif était d’éviter que le pharmacien titulaire, qui était allé faire une petite course non loin de la pharmacie, ne vienne tomber nez à nez avec les braqueurs. Une fois, l’alerte passée, il revient prendre sa place dans les toilettes, pendant que la police était en train d’être mise au courant par les passants.

Plusieurs minutes plus tard, il se rendit compte qu’il n’y avait plus de bruit. Le braqueur était allé fouiller d’autres endroits de la pharmacie quand il se rendit compte que la police arrivait. Il s’enfuit donc à moto avec son acolyte qui était resté devant la porte de la pharmacie tout ce temps. La police s’est empressée de quadriller la zone pour trouver des pistes. L’enquête se poursuit toujours. Cependant, Laurent KOUAME se retrouve, des fois apeuré, effrayé, le cœur battant tres rapidement comme s’il revivait les moments du braquage.

En dehors du cas de la nouvelle pharmacie Saint Joseph, d’autres pharmacies ont aussi été victimes de braquage ces derniers temps. L’heure est donc à la vigilance pour tous les pharmaciens.

Informé de la situation, le commissaire du 35ième arrondissement de police d’abidjan a donné quelques règles de sécurité à suivre pour réduire les risques :

1-      Doter le vigile d’entrée d’un détecteur de métaux à l’entrée de la pharmacie

2-      Vider constamment les caisses

3-      Loger un autre serveur caméra hors de la pharmacie.

 

 

Danielle YESSO


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