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ZINNAT 750MG IM/IV INJ B/1

ZINNAT 750MG IM/IV INJ B/1

Présentation

ZINNAT 750 MG PDRE P SOL INJ IM IV

SYNTHÈSE

Excipients à effet notoire :

EEN avec dose seuil :  sodium

Présentation
ZINNAT 750 mg Pdr sol inj IM IV Fl

Cip : 3400935009159

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage) Après ouverture : < 25° durant 5 heures (Utiliser immédiatement), 2° < t < 8° durant 72 heures (Utiliser immédiatement)

COMMERCIALISÉ

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM 3400935008909 (1979, RCP rév 09.06.2021) 1,5 g.
  3400935009159 (1979, RCP rév 09.06.2021) 750 mg.
  3400935008787 (1979, RCP rév 09.06.2021) 250 mg.
Mis sur le marché en 1980 (1,5 g, 750 mg et 250 mg).
   
Prix : 2,81 euros (1 fl 750 mg IM, IV).
Remb Séc soc à 65 % (750 mg IM, IV).
Collect.

FORMES ET PRÉSENTATIONS

Poudre pour solution pour perfusion IV à 1,5 g et pour solution injectable IM, IV à 750 mg et à 250 mg :  Flacons unitaires.

COMPOSITION

Poudre p sol p perf IV : par flacon
Céfuroxime sodique exprimé en céfuroxime  1,5 g
Poudre p sol inj IM, IV : par flacon
Céfuroxime  250 mg 750 mg
(sous forme sodique : 263 mg [Zinnat 250 mg pdre p sol inj], 789 mg [Zinnat 750 mg pdre p sol inj])

Teneur en sodium : 83 mg/fl à 1,5 g ; 14 mg/fl à 250 mg ; 42 mg/fl à 750 mg.

*  De solution reconstituée.
DC

INDICATIONS

Zinnat est indiqué dans le traitement des infections suivantes chez l'adulte et chez l'enfant, y compris chez le nouveau-né (dès la naissance) (voir rubriques Mises en garde et Précautions d'emploi et Pharmacodynamie) :
  • Pneumonie communautaire acquise.
  • Exacerbations aiguës de bronchite chronique.
  • Infections compliquées des voies urinaires, y compris pyélonéphrite.
  • Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infections des plaies.
  • Infections intra-abdominales (voir rubrique Mises en garde et Précautions d'emploi).
  • Prévention des infections en chirurgie gastro-intestinale (y compris œsophagienne), orthopédique, cardiovasculaire et gynécologique (y compris césarienne).
Dans le traitement et la prévention d'infections avec présence très probable d'organismes anaérobies, la céfuroxime doit être administrée en association à d'autres agents antibactériens appropriés. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
DC

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

L'ensemble de l'information relative aux posologies des spécialités Zinnat par voie IV ou IM est mentionné dans cette rubrique. Il importe de toujours se référer à l'information pertinente en fonction de la dose et de la voie d'administration utilisés.

Posologie :
Tableau 1 : Adultes et enfants ≥ 40 kg
Indication Dose à administrer
Pneumonie communautaire acquise et exacerbations aiguës de bronchite chronique 750 mg toutes les 8 heures(en intraveineux ou intramusculaire)
Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infections des plaies
Infections intra-abdominales
Infections compliquées des voies urinaires, y compris pyélonéphrite 1,5 g toutes les 8 heures(en intraveineux ou intramusculaire)
Infections sévères 750 mg toutes les 6 heures(en intraveineux)1,5 g toutes les 8 heures(en intraveineux)
Prévention des infections en chirurgie gastro-intestinale, gynécologique (y compris césarienne) et orthopédique 1,5 g à l'induction de l'anesthésie, avec ajout possible de deux doses de 750 mg (en intramusculaire) après 8 heures et 16 heures
Prévention des infections en chirurgie cardiovasculaire et chirurgie de l'œsophage 1,5 g à l'induction de l'anesthésie, suivis de 750 mg (en intramusculaire) toutes les 8 heures pendant 24 heures
Tableau 2 : Enfants < 40 kg
  Nourrissons et petits enfants > 3 semaines et enfants < 40 kg Nourrissons (de la naissance à 3 semaines)
Pneumonie communautaire acquise 30 à 100 mg/kg/jour (en intraveineux) en 3 ou 4 prises distinctes ; une dose de 60  mg/kg/jour est appropriée pour la plupart des infections 30 à 100 mg/kg/jour (en intraveineux) en 2 ou 3 prises distinctes (cf Pharmacocinétique)
Infections compliquées des voies urinaires, y compris pyélonéphrite
Infections des tissus mous : cellulite, érysipèle et infections des plaies
Infections intra-abdominales
Insuffisance rénale :
La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Par conséquent, comme pour tous les antibiotiques, il est recommandé de réduire la posologie de Zinnat chez les patients ayant une insuffisance rénale importante afin de compenser une élimination plus lente.
Tableau 3 : Doses recommandées de Zinnat en cas d'insuffisance rénale
Clairance de la créatinine T1/2 (heures) Dose (mg)
> 20 ml/min/1,73 m2 1,7 - 2,6 Il n'est pas nécessaire de réduire la dose standard (750 mg à 1,5 g trois fois par jour)
10 - 20 ml/min/1,73 m2 4,3 - 6,5 750 mg deux fois par jour
< 10 ml/min/1,73 m2 14,8 - 22,3 750 mg une fois par jour
Patients sous hémodialyse 3,75 Une dose supplémentaire de 750 mg doit être administrée par voie intraveineuse ou par voie intramusculaire à la fin de chaque dialyse. En plus de l'utilisation parentérale, la céfuroxime sodique peut être incorporée dans le liquide de dialyse péritonéale (habituellement 250 mg par 2 litres de liquide de dialyse)
Patients ayant une insuffisance rénale sous hémodialyse artérioveineuse continue (HAVC) ou hémofiltration à haut débit (HD) en unité de soins intensifs 7,9 - 12,6 (HAVC) 1,6 (HD) 750 mg deux fois par jour. Pour une hémofiltration à faible débit, suivre la posologie recommandée en cas d'insuffisance rénale
Insuffisance hépatique :
La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique, aucun effet sur la pharmacocinétique de la céfuroxime n'est attendu.
Mode d'administration :

Zinnat doit être administré par injection intraveineuse sur une durée de 3 à 5 minutes directement dans une veine ou à l'aide d'un goutte-à-goutte ou par perfusion pendant 30 à 60 minutes, ou par injection intramusculaire profonde. Les injections intramusculaires doivent être effectuées dans un muscle relativement volumineux et à une dose maximale de 750 mg sur un même site. Pour des doses supérieures à 1,5 g, l'administration doit se faire par voie intraveineuse.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique Modalités de manipulation et d'élimination.

DC

CONTRE-INDICATIONS

  • Hypersensibilité à la céfuroxime ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
  • Patients ayant une hypersensibilité connue aux antibiotiques de la famille des céphalosporines.
  • Antécédents d'hypersensibilité sévère (par exemple, réaction anaphylactique) à tout autre type d'agent antibactérien de la famille des bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
DC

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Mises en garde :Réactions d'hypersensibilité :

Comme avec tous les antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, des réactions d'hypersensibilité graves et parfois fatales ont été rapportées. En cas de survenue de réactions sévères d'hypersensibilité, le traitement par céfuroxime doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adaptées doivent être instaurées.

Avant de commencer le traitement, il est nécessaire de vérifier si le patient a des antécédents de réactions sévères d'hypersensibilité à la céfuroxime, à d'autres antibiotiques de la famille des céphalosporines ou à des bêta-lactamines. La prudence s'impose en cas d'administration de céfuroxime chez des patients ayant des antécédents d'hypersensibilité non sévère à d'autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines.

Association à des diurétiques puissants ou des aminosides :

Les doses élevées de céphalosporines doivent être administrées avec prudence chez les patients recevant de façon concomitante des diurétiques puissants tels que le furosémide ou les aminosides. Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés lors de l'utilisation de ces associations. La fonction rénale doit être surveillée chez les sujets âgés, ainsi que chez les patients ayant des antécédents connus d'insuffisance rénale (cf Posologie et Mode d'administration).

Prolifération de micro-organismes non sensibles :

L'utilisation de la céfuroxime peut entraîner la prolifération de Candida. Une utilisation prolongée peut également entraîner la prolifération d'autres micro-organismes non sensibles (par exemple, entérocoques et Clostridioides difficile), pouvant nécessiter l'interruption du traitement (cf Effets indésirables).

Des cas de colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques, avec une sévérité pouvant aller de légère à menaçant le pronostic vital, ont été rapportés avec l'utilisation de la céfuroxime. Ce diagnostic doit être envisagé chez des patients présentant des diarrhées pendant ou après un traitement par la céfuroxime (cf Effets indésirables). L'arrêt du traitement par céfuroxime et l'administration d'un traitement spécifique contre Clostridioides difficile doivent être envisagés. Les médicaments inhibant le péristaltisme intestinal ne doivent pas être administrés.

Utilisation intracamérulaire et troubles oculaires :

Zinnat n'est pas conçu pour une utilisation par voie intracamérulaire. Des cas individuels et collectifs de réactions indésirables oculaires graves ont été rapportés après l'administration par voie intracamérulaire hors AMM de céfuroxime sodique à partir de flacons destinés à une administration par voie intraveineuse/intramusculaire. Ces réactions comprenaient : œdème maculaire, œdème rétinien, décollement de la rétine, toxicité rétinienne, déficience visuelle, acuité visuelle réduite, vision trouble, opacité cornéenne et œdème cornéen.

Infections intra-abdominales :

En raison de son spectre d'activité, la céfuroxime n'est pas adaptée pour le traitement d'infections dues à des bactéries à Gram négatif non fermentaires (cf Pharmacodynamie).

Interférence avec les tests diagnostiques :

La positivité du test de Coombs observée à la suite de l'utilisation de la céfuroxime peut interférer avec les tests de compatibilité sanguine (cf Effets indésirables).

Une légère interférence avec les méthodes basées sur la réduction du cuivre (test de Benedict, de Fehling, Clinitest) peut être observée. Toutefois, ceci ne devrait pas entraîner de résultat faussement positif, comme cela peut se produire avec d'autres céphalosporines.

Etant donné qu'un résultat faussement négatif peut se produire avec les tests utilisant le ferricyanure, il est recommandé d'utiliser la méthode à la glucose oxydase ou à l'hexokinase pour le dosage du taux sanguin/plasmatique de glucose chez les patients recevant de la céfuroxime sodique.

Informations importantes concernant le sodium :

Zinnat 750 mg, poudre pour solution injectable (IM, IV) : Ce médicament contient 42 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2,1 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.

Zinnat 250 mg, poudre pour solution injectable (IM, IV) : Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Zinnat 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion (IV) : Ce médicament contient 83 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 4,15 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.

DC

INTERACTIONS

La céfuroxime peut entraîner une modification de la flore intestinale, entraînant une diminution de la réabsorption des œstrogènes et donc une diminution de l'efficacité des contraceptifs oraux combinés.

La céfuroxime est éliminée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. L'utilisation concomitante de probénécide est déconseillée. L'administration concomitante de probénécide prolonge l'excrétion de l'antibiotique et entraîne un pic sérique élevé.

Médicaments potentiellement néphrotoxiques et diurétiques de l'anse :

En raison d'une possible altération de la fonction rénale en cas d'association, les doses élevées de céphalosporines doivent être administrées avec prudence chez les patients traités par des diurétiques puissants (tels que le furosémide) ou des médicaments potentiellement néphrotoxiques (tels que les aminosides).

Autres interactions :

Détermination des taux sanguin/plasmatique de glucose : se référer à la rubrique Mises en garde et Précautions d'emploi.

L'utilisation concomitante d'anticoagulants oraux peut entraîner une augmentation de l'« International Normalized Ratio » - Rapport international normalisé (INR).

DC

FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

Les données sur l'utilisation de la céfuroxime chez la femme enceinte sont limitées. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Zinnat ne doit être prescrit chez la femme enceinte que si le bénéfice est supérieur au risque.

Il a été montré que la céfuroxime traverse le placenta et atteint des niveaux thérapeutiques dans le liquide amniotique et le sang du cordon après administration à la mère d'une dose par voie intramusculaire ou intraveineuse.

Allaitement :

La céfuroxime est faiblement excrétée dans le lait maternel. La survenue d'effets indésirables aux doses thérapeutiques n'est pas attendue, bien qu'un risque de diarrhée et d'infection fongique des muqueuses ne puisse être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre/de s'abstenir du traitement par la céfuroxime doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité :

Aucune donnée n'est disponible concernant les effets de la céfuroxime sodique sur la fertilité chez l'Homme. Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas montré d'effet sur la fertilité.

DC

CONDUITE ET UTILISATION DE MACHINES

Aucune étude sur les effets de la céfuroxime sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée. Toutefois, sur la base des effets indésirables connus, il est peu probable que la céfuroxime affecte l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
DC

EFFETS INDÉSIRABLES

Les effets indésirables les plus fréquents sont la neutropénie, l'éosinophilie, une élévation transitoire des enzymes hépatiques ou de la bilirubine, en particulier chez les patients présentant une maladie hépatique préexistante, bien qu'il n'ait été mis en évidence d'effet délétère sur le foie, et les réactions au site d'injection.

Les catégories de fréquence attribuées aux effets indésirables ci-dessous sont des estimations en raison de l'absence de données appropriées pour le calcul de l'incidence de la plupart des effets indésirables. De plus, l'incidence des effets indésirables associés à la céfuroxime sodique peut varier en fonction de l'indication.

Des données issues d'essais cliniques ont été utilisées pour déterminer la fréquence des effets indésirables de très fréquents à rares. Les fréquences attribuées à tous les autres effets indésirables (c'est-à-dire ceux survenant à une fréquence < 1/10 000) ont été principalement déterminées sur la base des données recueillies depuis la commercialisation et correspondent à un taux de notification plutôt qu'à une fréquence réelle.

Les effets indésirables liés au traitement, quel que soit leur grade, sont listés ci-dessous par classe de système d'organe, par fréquence et par sévérité. La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de système d'organe
Fréquences Effets indésirables
Infections et infestations
Fréquence indéterminée Prolifération de Candida, prolifération de Clostridioides difficile
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent Neutropénie, éosinophilie, diminution de la concentration en hémoglobine
Peu fréquent Leucopénie, test de Coombs positif
Fréquence indéterminée Thrombocytopénie, anémie hémolytique
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée Fièvre d'origine médicamenteuse, néphrite interstitielle, anaphylaxie, vascularite cutanée
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent Troubles gastro-intestinaux
Fréquence indéterminée Colite pseudomembraneuse (voir rubrique Mises en garde et Précautions d'emploi)
Affections hépatobiliaires
Fréquent Elévation transitoire des enzymes hépatiques
Peu fréquent Elévation transitoire de la bilirubine
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent Eruptions cutanées, urticaire et prurit
Fréquence indéterminée Erythème polymorphe, nécrose épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson, œdème angioneurotique
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée Elévations de la créatinine sérique, élévations de l'urée sanguine et diminution de la clairance de la créatinine (voir rubrique Mises en garde et Précautions d'emploi)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent Réactions au site d'injection pouvant inclure douleur et thrombophlébite
Description des effets indésirables sélectionnés :
Les antibiotiques de la classe des céphalosporines ont tendance à être absorbés à la surface des membranes des globules rouges et à réagir avec des anticorps dirigés contre le médicament, conduisant alors à un test de Coombs positif (pouvant interférer avec les tests de compatibilité sanguine) et dans de très rares cas, à une anémie hémolytique.
Une élévation transitoire du taux sérique des enzymes hépatiques ou de la bilirubine a été observée et était habituellement réversible.
Une douleur au site d'injection intramusculaire est plus susceptible de se produire à des doses élevées. Toutefois, il est peu probable que cela soit une cause d'arrêt du traitement.
Population pédiatrique :
Le profil de sécurité de la céfuroxime sodique chez l'enfant est conforme à celui de l'adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés :

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

DC

SURDOSAGE

Un surdosage peut entraîner des séquelles neurologiques, incluant une encéphalopathie, des convulsions et un coma.

Les symptômes d'un surdosage peuvent survenir si la posologie n'est pas réduite de manière appropriée chez des patients ayant une altération de la fonction rénale (cf Posologie et Mode d'administration et Mises en garde et Précautions d'emploi).

Les taux sériques de céfuroxime peuvent être réduits par hémodialyse ou par dialyse péritonéale.

PP

PHARMACODYNAMIE

Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens pour usage systémique, céphalosporines de deuxième génération, code ATC : J01DC02.

Mécanisme d'action :

La céfuroxime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne consécutive à sa fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Cela entraîne l'interruption de la biosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) de la bactérie, ce qui provoque la lyse et la mort de celle-ci.

Mécanisme de résistance :La résistance bactérienne à la céfuroxime peut être due à un ou plusieurs des mécanismes suivants :
  • hydrolyse par des bêta-lactamases, incluant (mais non limité à) des bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et par les enzymes AmpC pouvant être induites ou subir une dérépression stable chez certaines espèces bactériennes aérobies à Gram négatif ;
  • affinité réduite des protéines de liaison aux pénicillines pour la céfuroxime ;
  • imperméabilité de la membrane externe, limitant l'accès de la céfuroxime aux protéines de liaison aux pénicillines dans les bactéries à Gram négatif ;
  • pompes d'efflux bactériennes.

Les bactéries ayant une résistance acquise à d'autres céphalosporines injectables sont susceptibles d'être résistantes à la céfuroxime. En fonction du mécanisme de résistance, les bactéries avec une résistance acquise aux pénicillines peuvent présenter une sensibilité réduite ou une résistance à la céfuroxime.

Concentrations critiques de la céfuroxime sodique :

Les valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par l'« European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing » (EUCAST) sont les suivantes :

Micro-organisme Valeurs critiques de sensibilité (mg/l)
Sensible Résistant
Entérobactéries(1) ≤ 8(2) > 8
Staphylococcus spp. Remarque(3) Remarque(3)
Streptococcus A, B, C et G Remarque(4) Remarque(4)
Streptococcus pneumoniae ≤ 0,5 > 1
Streptococcus (autre) ≤ 0, 5 > 0,5
Haemophilus influenzae ≤ 1 > 2
Moraxella catarrhalis ≤ 4 > 8
Valeurs critiques non reliées à une espèce(1) ≤ 4(5) > 8(5)
(1)  Les valeurs critiques des céphalosporines pour les entérobactéries permettront de détecter tout mécanisme de résistance associé à un effet important sur le plan clinique (y compris les BLSE et les enzymes AmpC à médiation plasmidique). Certaines souches produisant des bêta-lactamases sont caractérisés comme sensibles ou intermédiaires aux céphalosporines de 3e ou 4e génération et doivent être rapportées comme telles, c'est-à-dire que la présence ou l'absence d'une BLSE n'interfère pas sur la catégorisation de l'isolat clinique. Dans de nombreux cas, la détection et la caractérisation d'une BLSE est recommandée ou obligatoire pour des objectifs de contrôle des infections (épidémiologie, mesures d'hygiène...). (2)  La valeur critique fait référence à une dose de 1,5 g x 3 et à E. coli, P. mirabilis et Klebsiella spp. uniquement. (3)  La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la méticilline, excepté pour la ceftazidime, le céfixime et le ceftibutène, pour lesquels il n'existe pas de valeurs critiques et qu'il convient de ne pas utiliser pour des infections à staphylocoques. (4)  La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la benzylpénicilline. (5)  Les valeurs critiques s'appliquent à une dose intraveineuse journalière de 750 mg x 3 et à une dose élevée d'au moins 1,5 g x 3.
Sensibilité microbiologique :

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la zone géographique et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations locales concernant les résistances, en particulier pour le traitement d'infections sévères. L'avis d'un expert peut s'avérer nécessaire lorsque le niveau de prévalence locale de la résistance est connu et que l'intérêt de l'agent dans au moins certains types d'infections, s'avère discutable.

La céfuroxime est habituellement active contre les micro-organismes suivants in vitro.

Espèces habituellement sensibles :
  • Aérobies à Gram + : Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)*Streptococcus pyogenes, Streptococcus agalactiae.
  • Aérobies à Gram - : Haemophilus parainfluenzae, Moraxella catarrhalis.
Espèces inconstamment sensibles :
  • Aérobies à Gram + : Streptococcus pneumoniae, Streptococcus mitis (groupe des viridans).
  • Aérobies à Gram - : Citrobacter spp. n'incluant pas C. freundiiEnterobacter spp. n'incluant pas E. aerogenes et E. cloacaeEscherichia coliHaemophilus influenzaeKlebsiella pneumoniaeProteus mirabilisProteus spp. n'incluant pas P. penneri et P. vulgarisProvidencia spp., Salmonella spp.
  • Anaérobies à Gram + : Peptostreptococcus spp., Propionibacterium spp.
  • Anaérobies à Gram - : Fusobacterium spp., Bacteroides spp.
Espèces naturellement résistantes :
  • Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalisEnterococcus faecium.
  • Aérobies à Gram - : Acinetobacter spp., Burkholderia cepaciaCampylobacter spp., Citrobacter freundiiEnterobacter aerogenesEnterobacter cloacaeMorganella morganiiProteus penneriProteus vulgarisPseudomonas aeruginosaSerratia marcescensStenotrophomonas maltophilia.
  • Anaérobies à Gram + : Clostridioides difficile.
  • Anaérobies à Gram - : Bacteroides fragilis.
  • Autres : Chlamydia spp., Mycoplasma spp., Legionella spp.
(1)  Tous les S. aureus résistants à la méticilline sont résistants à la céfuroxime.

In vitro, des effets au moins additifs voire occasionnellement synergiques ont été observés entre les activités de la céfuroxime sodique et les aminosides administrés en association.

PP

PHARMACOCINÉTIQUE

Absorption :

Après une injection intramusculaire (IM) de céfuroxime à des volontaires sains, les pics moyens de concentrations sériques variaient de 27 à 35 µg/ml pour une dose de 750 mg et de 33 à 40 µg/ml pour une dose de 1 000 mg, et étaient obtenus entre 30 et 60 minutes après administration. Après des doses intraveineuses (IV) de 750 et 1 500 mg, les concentrations sériques étaient approximativement de 50 et 100 µg/ml, respectivement, à 15 minutes.

Après une administration IM et IV, l'ASC et la Cmax semblent augmenter de façon linéaire avec l'augmentation de doses uniques dans l'intervalle de 250 à 1 000 mg. Il ne semble y avoir aucune accumulation sérique de céfuroxime chez les volontaires sains après une administration intraveineuse répétée de doses de 1 500 mg toutes les 8 heures.

Distribution :

Un taux de liaison aux protéines de 33 à 50 % a été observé, en fonction de la méthodologie utilisée. Le volume de distribution moyen varie entre 9,3 et 15,8 l/1,73 m2 après une administration IM ou IV de doses allant de 250 à 1 000 mg. Des concentrations de céfuroxime supérieures aux concentrations minimales inhibitrices pour les organismes pathogènes fréquemment en cause peuvent être atteintes dans les amygdales, le tissu sinusal, la muqueuse bronchique, les os, les liquides pleural, articulaire, synovial, interstitiel, la bile, les expectorations/crachats et l'humeur aqueuse. La céfuroxime traverse la barrière hémato-encéphalique en cas d'inflammation des méninges.

Biotransformation :

La céfuroxime n'est pas métabolisée.

Élimination :

La céfuroxime est éliminée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. La demi-vie sérique après une injection intramusculaire ou intraveineuse est d'environ 70 minutes. La quasi totalité de la céfuroxime (de 85 à 90 %) se retrouve dans les urines sous forme inchangée dans les 24 heures suivant l'administration. La majorité de la céfuroxime est excrétée dans les 6 premières heures. La clairance rénale moyenne varie de 114 à 170 ml/min/1,73 m2 après une administration IM ou IV de doses allant de 250 à 1 000 mg.

Populations particulières de patients :
Sexe :
Aucune différence au niveau de la pharmacocinétique de la céfuroxime n'a été observée entre les hommes et les femmes après une injection unique en bolus IV de 1 000 mg de céfuroxime sous forme de sel sodique.
Sujets âgés :
Après une administration IM ou IV, l'absorption, la distribution et l'élimination de la céfuroxime chez les sujets âgés sont similaires à celles de patients plus jeunes présentant une fonction rénale équivalente. Les sujets âgés étant plus susceptibles d'avoir une diminution de la fonction rénale, la posologie de céfuroxime doit être choisie avec précaution, et une surveillance de la fonction rénale peut s'avérer utile (cf Posologie et Mode d'administration).
Population pédiatrique :
La demi-vie sérique de la céfuroxime s'est avérée considérablement prolongée chez le nouveau-né, en fonction de l'âge gestationnel. Toutefois, chez le nourrisson (âgé de plus de 3 semaines) et chez l'enfant, la demi-vie sérique de 60 à 90 minutes est similaire à celle observée chez l'adulte.
Insuffisance rénale :
La céfuroxime est principalement éliminée par les reins. Comme avec tous les antibiotiques de ce type, il est recommandé de réduire la posologie de la céfuroxime afin de compenser une élimination plus lente chez les patients ayant une insuffisance importante de la fonction rénale (à savoir Clcr < 20 ml/minute) (cf Posologie et Mode d'administration). La céfuroxime est éliminée efficacement par hémodialyse et par dialyse péritonéale.
Insuffisance hépatique :
La céfuroxime étant principalement éliminée par les reins, une altération de la fonction hépatique ne devrait pas modifier la pharmacocinétique de la céfuroxime.
Relation Pharmacocinétique (PK) / Pharmacodynamie (PD) :

Dans le cas des céphalosporines, il a été démontré que le principal indice PK/PD en corrélation avec l'efficacité in vivo est le pourcentage de l'intervalle d'administration (% T) où la concentration libre reste supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la céfuroxime pour les espèces individuelles ciblées (à savoir, % T > CMI).

PP

SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et toxicologie des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme. Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée ; toutefois, aucune donnée ne suggère un potentiel carcinogène.

Chez le rat, l'activité des gamma glutamyl transpeptidases dans l'urine est inhibée par diverses céphalosporines, toutefois le niveau de l'inhibition est moins élevé avec la céfuroxime. Ceci peut se révéler important au niveau des interférences avec les examens de laboratoire chez l'Homme.

DP

INCOMPATIBILITÉS

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments (à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique Modalités de manipulation et d'élimination).

DP

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation poudre sèche : 3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Lorsque la solution pour injection ou pour perfusion est reconstituée, elle peut être conservée pendant 5 heures (solution pour injection) ou pendant 3 heures (solution pour perfusion) à une température ne dépassant pas 25 °C ou 72 heures si elle est conservée entre 2 °C et 8 °°C.

D'un point de vue microbiologique, le médicament doit être utilisé immédiatement. Si tel n'est pas le cas, la durée et les conditions de conservation du médicament avant l'utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas excéder 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, à moins que la reconstitution n'ait eu lieu dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.

DP

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Instructions pour la reconstitution :
Tableau 4 : Volumes à ajouter et concentrations pouvant être utilisés si des doses fractionnées sont nécessaires.
Volumes à ajouter et concentrations pouvant être utilisés si des doses fractionnées sont nécessaires
Taille du flacon
250 mg 750 mg 1,5 g
Voie d'administration
IM Bolus IV IM Bolus IV Perfusion IV
Forme
Suspension Solution Suspension Solution Solution
Quantité d'eau pour préparations injectables à ajouter (ml)
1 ml au moins 2 ml 3 ml au moins 6 ml 15 ml**
Concentration approximative en céfuroxime (mg/ml)*
216 116 216 116 94
*  Le volume résultant de la solution de céfuroxime dans le milieu de reconstitution est augmenté en raison du facteur de déplacement de la substance active, aboutissant aux concentrations indiquées en mg/ml. **  La solution reconstituée doit être ajoutée à 50 ou 100 ml de liquide de perfusion compatible (voir informations sur la compatibilité : Zinnat 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion, ci-dessous.)Compatibilité :
Zinnat 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion :
1,5 g de céfuroxime sodique dans 15 mL d'eau pour préparation injectable peut être ajouté à du métronidazole injectable (500 mg/100 mL).
1,5 g de céfuroxime sodique est compatible avec l'azlocilline 1 g (dans 15 mL) ou 5 g (dans 50 mL).
Zinnat 250 mg et 750 mg, poudre pour solution injectable IM, IV ; Zinnat 1,5 g, poudre pour solution pour perfusion IV :
La céfuroxime sodique (5 mg/mL) peut être utilisée avec du xylitol injectable 5 % ou 10 %.
La céfuroxime sodique est compatible avec une solution aqueuse contenant jusqu'à 1 % de chlorhydrate de lidocaïne.
 
La céfuroxime sodique est compatible avec les solutions de perfusion suivantes :
  • solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection.
  • Solution de dextrose à 5 % pour injection.
  • Solution mixte de chlorure de sodium à 0,18 % et de dextrose à 4 % pour injection.
  • Solution mixte de chlorure de sodium à 0,9 % et de dextrose à 5 % pour injection.
  • Solution mixte de chlorure de sodium à 0,45 % et de dextrose à 5 % pour injection.
  • Solution mixte de chlorure de sodium à 0,225 % et de dextrose à 5 % pour injection.
  • Solution de dextrose à 10 % pour injection.
  • Solution de Ringer lactate pour injection.
  • Solution de lactate de sodium M/6 pour injection.
  • Solution de Hartmann (lactate de sodium).
La stabilité de la céfuroxime sodique dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection et dans une solution de dextrose à 5 % pour injection n'est pas affectée par la présence de phosphate de sodium d'hydrocortisone.
 
La céfuroxime sodique est également compatible lorsqu'elle est mélangée en perfusion IV avec :
  • L'héparine (10 et 50 unités/mL) dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection.
  • Du chlorure de potassium (10 et 40 mEqL) dans une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
AMM 3400935008909 (1979, RCP rév 09.06.2021) 1,5 g.
  3400935009159 (1979, RCP rév 09.06.2021) 750 mg.
  3400935008787 (1979, RCP rév 09.06.2021) 250 mg.
Mis sur le marché en 1980 (1,5 g, 750 mg et 250 mg).
   
Prix : 2,81 euros (1 fl 750 mg IM, IV).
Remb Séc soc à 65 % (750 mg IM, IV).
Collect.

 

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