Les auteurs de l’étude, qui ont analysé la situation familiale de 6,6 millions de personnes exerçant une activité professionnelle aux États-Unis entre 2008 et 2013, constatent que 35 % de celles-ci ont déjà vécu un divorce, mais que la proportion tombe à 22,9 % chez les pharmaciens, qui sont aussi les professionnels de santé les plus « stables » sur ce plan, dépassant nettement les médecins (24, 5 %) et, surtout les gestionnaires (30 %) et les infirmières (33 % de divorces). Globalement, les professionnels de santé divorcent d’ailleurs moins que les membres des autres professions.

Chaque année, entre 2008 et 2013, 1 % des pharmaciens ont divorcé, contre 1,3 % des infirmières et 1,4 % la population générale. En outre, 85,5 % des pharmaciens mariés ne l’ont été qu’une fois, 12,5 % deux fois et 2 % trois fois ou plus, chiffres là aussi « meilleurs » que ceux des autres Américains.

Parmi les causes possibles de cette situation, on peut par exemple se demander si l’amour et la fidélité sont les seuls facteurs qui consolident les mariages des pharmaciens.

Dans un cas particulier au moins «le couple pharmacien-pharmacienne» la pérennité du contrat de mariage pourrait avoir des raisons bien éloignées des serments d’amour… En effet, « casser » une officine achetée en commun, est sûrement beaucoup plus dévastateur, économiquement, que de mettre fin à un couple où chacun est salarié de son côté… et freine peut-être, pour cette raison, les décisions de divorce, notamment chez les officinaux titulaires.

Qui a dit que les affaires et l’amour ne faisaient pas bon ménage ?

YESSO Danielle